Hier soir, au beau milieu du courrier ( petit tas d'Ôm parfait (souvent),

Une enveloppe kraft à mon nom...

j'ai failli ne pas m'y intéresser, car ce sont souvent des courriers "officiels" pour les conseils d'école ou d'administration ou élections..

Et..je suis en vacances..donc ..mon côté "parent d'élève" est mis entre parenthèse...

Mais..l'enveloppe vient de... Lyon..immédiatement j'ai su que Tu m'avais écrit..

Comme un cadeau, j'ai ouvert, le coeur battant..plein de questions...

Il y avait une seconde enveloppe..un peu comme une seconde chance, 

lettre de lyon 1

Et à l'intérieur cette photo..

Tu me parles de moi,beaucoup, de Nous, tu m'as reconnu dans cette ronde d'enfants, dis-tu..

oui surement celle-là ( de dos, devant , éblouie par le flash)..

lettre de lyon 2

(carte postale "Douce France by editor" Jardin d'enfants 1925)

Merci pour tous ces mots qui ne veulent plus être des maux, qui veulent redevenir beaux.

je Te réponds ici, car je sais que Tu me lis, mon Amie.

Mes larmes ont coulé, notre Amitié n'est pas noyée.

Rassure-toi, (je me rassure aussi...) un verre de Kéfir , bientôt je pourrai te servir ! 

A tous(tes) mes Amis(ies) , je vous le dis, merci d'être ici ou là... 

Dans mon coeur ...

A l'heure d'internet et de toute ces technologies,

profitez de toutes ces ondes qui nous entourent

et ..prenez la plume...pour vous..envoler ou pour ...poster (sur le web ou ..en réalité)

Ma boite est ..prête 

boite à l'être

(impossible de retrouver l'auteur de cette photo..)

 

Et pour finir, un joli conte de toutes les saisons

 de Sandra Dulier :

On l’appelle la raccommodeuse, la petite fileuse qui recoud les cœurs.

Elle capte la lumière, la dépose en miroir et laisse le temps relier les vies. Un peu médium, elle rêve sur les chemins de ces infirmes d’ailes qu’elle rencontre souvent. Dans son errance solitaire, elle emporte dans de longues jupes les fils de couleurs pour les bleus arc-en-ciel des vies passagères qu’elle accompagne de son mieux.

Grise de poussières, elle n’est qu’une fée dans un jardin de chardons. Elle les arrache patiemment, déposant de-ci de-là quelques fleurs printanières pour réchauffer le regard des âmes chagrines.

On l’appelle la raccommodeuse, la petit fileuse qui recoud les cœurs.

Elle n’a pas d’autre nom et aucun prénom, mais les habitants du jardin la connaissent et lui sourient, sachant tout le bien qu’elle a brodé autour d’elle.

Un jour, par un ciel d’orage, le jardin tout fleuri, elle s’envola dans les nuages, dans un coin de paradis. Là, plus de chardons ni d’âmes chagrines, seulement le ciel bleu du bonheur qu’elle a transmis.

On l’appelait la raccommodeuse, la petite fileuse qui recoud les cœurs.

Parfois, sous les gouttes, quand le soleil est de la partie, elle revient en arc demi-lune irisé des soies encore gardées dans ses poches trouées. Elle enchante ainsi les regards des habitants du jardin pour que plus personne ne pleure les jours de pluie.

 ( Pour découvrir son univers http://www.sandradulier.com/)